vacances

Et si mes vacances m’aidaient à mieux vivre ma rentrée ?

Les vacances, ce mot me met en joie. Je m’y vois déjà, dans cet endroit que j’adore, celui que je souhaite explorer. J’imagine celles et ceux qui m’accompagnerons. Celles et ceux à qui je raconterai mon périple. Je m’empresse d’aller en librairie acheter ce guide, de fouiller sur internet les moindres indices pour profiter au maximum de mon voyage. Le sourire aux lèvres, je me sens déjà pleine d’énergie et apaisée.

Par contre, quel moment désagréable lorsque je lis, en plein mois d’août, sur les vitrines : “La rentrée”. Le stress revient, je me sens coupable de ne rien faire de différent et de ne pas être excitée par cette rentrée. Je déteste le mois de septembre !

Et si nous prenions du temps à revivre nos vacances pour mieux gérer notre état émotionnel créé par cette rentrée ? 

Faire vivre ses vacances au bureau.

Alors, non, je ne décore pas mon bureau avec les photos de moi en maillot de bain sirotant mon jus d’ananas près de la piscine à débordement.

On a pris pour habitude de raconter ce que l’on a fait. Je parle de mes vacances en partageant :

❇️ ce que j’ai fait ;

❇️ ce que j’ai vu ;

❇️ avec qui j’étais ;

❇️ une anecdote marrante ;

❇️ ce que j’ai mangé.

En effet, vous avez raison. C’est déjà un premier pas pour revivre ce sentiment de joie qui nous a habité ces quelques semaines.

Les yeux brillent, on aimerait revenir dans le passé, on se sent un brin nostalgique. Mais le téléphone sonne, c’est reparti, on range nos souvenirs et le boulot reprend.

Les questions à se poser pour tirer bénéfice des vacances.

A- Une histoire appréciative.

Ce que j’apprécie dans mes vacances, c’est l’état émotionnel dans lequel je suis. Un sentiment de joie et de plénitude. 

Les seules fois où je stresse en vacances, c’est parce que j’ai eu une idée saugrenue. Une montée d’adrénaline qui me laisse finalement un bon souvenir. Je me souviens de cette fois où nous avons décidé avec mon amie Clarisse de faire du parapente. Le matin, aucune de nous deux ne parlaient. Nous étions terrifiées à l’idée de sauter dans le vide. Il faut nous imaginer à la table du petit-déjeuner, en tenue de sportive, à regarder notre bol de café dans un silence mortifère. Nous espérions des conditions météorologiques catastrophiques pour ne pas le faire. Mais The weather Channel annonçait un ciel radieux !
Aujourd’hui, nous en rions. À chaque fois que nous racontons cette anecdote, nous nous moquons de nous. Nous nous rappelons aussi avec beaucoup de fierté, comment nous avons réussi à dépasser notre peur.

CE QUI EST DIT EXISTE.

Je vous propose dans cet exercice de raconter une expérience de vacances pour explorer un moment fort de votre été.
Si vous êtes seul.e, je vous invite à raconter à “voix haute”.
Si vous souhaitez aller encore plus loin et expérimenter une conversation authentique, faites-le avec votre collègue.

1/  Raconte-moi un moment, dans ton été, qui t’a donné de la vitalité, qui t’a rendu joyeux.
2/  Qu’est-ce que tu as fait pour que cette expérience soit réussie ? Quel talent, qualité ou force as-tu mobilisé ?
3/  Qu’as-tu ressenti ?
4/  Si tout était possible, quels seraient tes 3 voeux pour revivre ces sensations d’ici la fin de l’année ?

B- L’expérience de Sophia

Sophia lance son entreprise. Elle s’est accordée des vacances pendant 2 semaines mais culpabilise. Elle se demande si ses vacances étaient bénéfiques. D’un côté, cela lui a permis de retrouver ses amis et sa famille, de passer du bon temps. D’un autre côté, elle a stressé à l’idée de ne rien faire, elle a culpabilisé. En se posant ses questions, Sophia a fait le voeu de partir 3 jours avec ses amis en novembre. 3 est le nombre qui lui correspond pour déconnecter et vivre le moment présent. Le 4ème jour, celui du retour, Sophia ouvrira un livre pour continuer à se former et revenir doucement à son travail. 

À la fin de cette conversation, Sophia prend conscience que :

👉🏽 Ce temps de repos la ressource.
👉🏽 Elle aime passer du temps avec ses proches.
👉🏽 Elle est capable de déconnecter pendant 3 jours.
👉🏽 Le livre est le moyen de ne pas culpabiliser. 

Et ce n’est pas tout ! Car pendant notre séance, elle a repéré ce qui atténuait son stress au travail. Elle a validé l’importance de fixer ses objectifs pour organiser sa semaine de travail et ainsi, se sentir plus apaisée.

Avant d’en prendre conscience, Sophia ruminait et culpabilisait. Les exprimer à quelqu’un d’autre est un pas vers l’acceptation de soi. Je dis ce qui me dérange à mes yeux, aux yeux des autres. Je suis honnête avec moi-même.

Entrer dans une conversation avec la méthode du coaching c’est vous donner l’occasion d’exprimer librement vos réflexions, vos doutes et vos envies dans le but de choisir votre carrière professionnelle et de vous sentir aligné.e.